Histoire

bistrot

Notre histoire avec le vin commence en 2001 à Besançon avec la création d'une cave à manger "Les Zinzins du Vin" : tapas, petits plats, sushis, et desserts arrosés de vins naturels choisis avec un petit quelquechose pour lier tout ça, un bistrot maintenant géré par Thibaud Chargeboeuf leur nouveau propriétaire depuis 2015.
Retour sur ce lieu qui nous a beaucoup appris, où il nous reste tant de souvenirs...
 
Momoko en cuisine...
 
Fabrice aux bouteilles...
Après une quinzaine d'années de bons et loyaux services, on a voulu franchir une étape, revenir à la campagne et se rapprocher de la source.
 
Merci à tous ceux qui ont aimé notre petit endroit...
Archives de presse : Guide fooding france paris (2006 - 2015)

Archives de presse : Guide fooding france paris (2006 - 2015)

Les Zinzins du Vin cités chaque année dans le guide du Fooding, avec toujours autant de bonnes adresses pour qui n'aime pas s'ennuyer à table.

Un travail de défrichage toujours aussi efficace, un bon ressenti de l'atmosphère des lieux sélectionnés, entre l'appréciation d'une cuisine bien faite et inventive, le coup d'oeil pour les produits de qualité, et une vraie reconnaissance du vin naturel... Avec en prime cette année, un supplément vins : l'antiguide des accords liquides !

vins à l'ancienne

Cheminement parmi les précurseurs de la vague actuelle du vin naturel : les héritiers des travaux de Jules Chauvet, les traditionnels, les passionnés de biodynamie, les vieux fous du vin à l'ancienne...
Des vins dont on se souvient...
 
Après tant de rencontres et de dégustations au fil des années, on s'aperçoit que l'émotion gustative est plus souvent au rendez-vous dans de vieilles barriques au fond d'une cave fraîche que dans les cuves d'un chai flambant neuf : on se désintéresse petit à petit des vins formatés, on recherche davantage les petites productions d'artisans faites de passion, de raisin et de temps.
 
Nous avons aimé des vins aussi différents que ceux de François Grinand et sa "Vigne du Perron", petit joyau de fruit du Bugey, ceux de chez Dard&Ribo à Tain l'Hermitage tout en fraîcheur florale, ou ceux de Bernard Chandelier au "Mas Valensole" pour ses rouges rustiques et ses vins de raisins passerillés au soleil des Cévennes.
De nombreux vins du Jura où les longues années d'élevage sont dans la tradition, les vins singuliers de la famille Courtois en Sologne.
Les vins de Gilles Azzoni, modèles de buvabilité, ceux de Bruno Schueller pour le sommet de créativité qu'ils incarnent.
 
Et bien d'autres encore, comme le confidentiel "The Picrate" d'Eric Callcut dont nous étions distributeurs.

Mazière

La curiosité nous a toujours porté vers ceux qui s'écartent des chemins tout tracés, les originaux rangés sous aucune chapelle : Jean-Michel Labouygues était un de ces artistes inclassables.
Il produisait un vin capable d'atteindre des sommets d'élégance même s'il affichait parfois une puissance solaire déroutante qui obligait presque à le déguster comme de vieux alcools : eaux-de-vie de fruit, whisky, rhum...
Un fort caractère, des saveurs incisives parfois tranchantes, mais il se passait toujours quelquechose dans la bouteille, pourtant vendue sous la plus simple étiquette de l'époque, mention "vin de table français".
Et pour les cuvées les plus fines, une dentelle de sucrosité et de salinité digne des meilleurs crus.
Un vin essentiel, porteur d'émotion et de rêve, vinifié sans concession ni recette oenologique, le goût du raisin élevé par l'empreinte du temps, les méandres subtils des racines traversant la roche-mère.
Un vin toujours loin de la tendance du moment, inimitable, porteur d'une beauté naturelle ancrée au terroir.
C'est ce qui nous a plu un peu plus que dans les autres, et davantage que le vin lui-même, l'esprit de liberté qu'il représente et qui nous a poussé jusque là...
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